3.28.2023
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Des athlètes, des entraîneures et des gestionnaires sont passées par les Jeux du Canada avant de transformer le sport féminin

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Des athlètes, des entraîneures et des gestionnaires sont passées par les Jeux du Canada avant de transformer le sport féminin

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Des athlètes, des entraîneures et des gestionnaires sont passées par les Jeux du Canada avant de transformer le sport féminin

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Des athlètes, des entraîneures et des gestionnaires sont passées par les Jeux du Canada avant de transformer le sport féminin

À l’occasion du Mois de l’histoire des femmes, le Conseil des Jeux du Canada souhaite braquer les projecteurs sur des athlètes féminines extraordinaires qui ont participé aux Jeux du Canada. Tout au long des 56 ans d’histoire des Jeux, d’innombrables femmes ont inspiré la nation par leur courage, leur détermination et leur passion du sport. Ces anciennes athlètes et entraîneures des Jeux du Canada ont par la suite fracassé des records mondiaux, remporté des médailles aux Jeux olympiques, aux Jeux paralympiques et aux championnats du monde, sont devenues des leaders dans leur communauté et ont pavé la voie pour la prochaine génération. Nous remercions et félicitons les milliers de femmes et de filles qui ont tout donné aux Jeux du Canada et nous inspirent à travailler pour la réalisation de nos objectifs.

JEUX D’ÉTÉ ET D’HIVER

Clara Hughes :

Clara Hughes est l’une des athlètes les plus décorées et polyvalentes du Canada. Elle a participé à six Jeux olympiques : trois Jeux d’été, en cyclisme, et trois d’hiver, en patinage de vitesse longue piste. Clara a remporté un nombre incroyable de six médailles olympiques – deux de bronze en cyclisme et deux de bronze, une d’argent et une d’or en patinage longue piste – ce qui fait d’elle l’une des olympiennes canadiennes les plus décorées de l’histoire et la seule athlète du pays à gagner plus d’une médaille aux Jeux d’été et d’hiver. Mais avant tout cela, elle a représenté le Manitoba aux Jeux d’hiver du Canada de 1991 à l’Île-du-Prince-Édouard. Après sa retraite sportive, elle est devenue porte-parole nationale du programme Cause pour la cause de Bell. Elle s’est ouverte sur son combat contre la dépression et la dépendance, affirmant qu’elle veut contribuer à éliminer les préjugés entourant ces enjeux. Clara Hughes est membre de l’Ordre du Canada et du Panthéon des sports canadiens, a son étoile sur l’Allée des célébrités canadiennes et a reçu de nombreux autres prix et distinctions pour ses réalisations dans le sport et ailleurs.

Heather Moyse :

Athlète multisports, Heather Moyse a connu une illustre carrière qui l’a amenée à voyager partout dans le monde. Si elle est surtout connue au Canada comme une athlète de sports d’hiver, elle a d’abord commencé par l’athlétisme, portant les couleurs de l’Île-du-Prince-Édouard aux Jeux du Canada de 1997 à Brandon. Aux Jeux olympiques, elle a représenté l’unifolié en bobsleigh et, grâce à la force de ses jambes, a remporté deux médailles d’or consécutives en 2010 et 2014. En plus, Heather a non seulement fait partie de l’équipe nationale de rugby, mais elle fut aussi la première Canadienne à être intronisée au temple de la renommée de World Rugby. Pour couronner le tout, elle a participé aux championnats panaméricains de cyclisme sur piste en 2012. Elle a montré plusieurs fois que lorsqu’elle choisit un sport, elle met à profit ses habiletés et sa détermination pour exceller. Mais Heather a aussi un talent pour aider les autres. Elle se sert de sa tribune comme autrice et conférencière pour encourager les gens à découvrir leurs capacités et à devenir la meilleure version d’eux-mêmes. Elle participe également à plusieurs œuvres caritatives et fondations, dont Right to Play et Camp Triumph. Heather Moyse a été intronisée au Hall d’honneur des Jeux du Canada en 2023 pour ses réussites sur le terrain comme à l’extérieur.

Cindy Ouellet :

Cindy Ouellet est l’une des plus grandes vedettes du basketball en fauteuil roulant au Canada. Elle a commencé à y jouer en 2005, et grâce à ses aptitudes physiques et à sa ténacité, elle a participé à quatre Jeux paralympiques, trois Championnats du monde (médaille de bronze en 2010 et médaille d’or en 2014 à Toronto) et quatre Jeux parapanaméricains (trois médailles d’argent et une d’or). Cindy est surtout connue pour ses exploits sur le terrain, mais elle a aussi représenté le Canada aux Jeux paralympiques d’hiver de 2018 à Pyeongchang en ski paranordique. Mais avant de faire partie des rares athlètes à avoir participé aux Jeux paralympiques d’été et d’hiver, elle a pris part aux Jeux du Canada d’été et d’hiver. En effet, elle a porté les couleurs du Québec aux Jeux de 2005 en athlétisme, puis à ceux de 2007 en basketball en fauteuil roulant, remportant la médaille d’or. Cindy Ouellet est également ambassadrice pour Parachute, un organisme dédié à la prévention des blessures, notamment les commotions cérébrales. Défenseure de la communauté LGBTQ+, elle milite contre l’intimidation dans le sport et parle de ses expériences personnelles dans l’espoir d’éliminer ce fléau.

Hayley Wickenheiser :

Six fois championne olympique et quatre fois médaillée d'or, le Dr Hayley Wickenheiser est l'une des joueuses de hockey les plus célèbres au monde. Elle pratique le hockey et le softball, ayant participé à cinq Jeux olympiques pour le premier et à un pour le second. Membre le plus ancien de l'équipe nationale du Canada à l'époque, son palmarès a commencé aux Jeux d'hiver du Canada de 1991 à l'Île-du-Prince-Édouard, lorsqu'elle a concouru pour l'équipe de l'Alberta à l'âge de 12 ans. Trois ans plus tard, elle était la plus jeune joueuse à participer aux Championnats du monde féminins de l'IIHF, à l'âge de 15 ans. En 2007, elle a joué pour Kirkkonummen Salamat en Finlande et est devenue la première femme à marquer dans une ligue professionnelle de hockey masculin. Elle a pris sa retraite en 2017 en tant que meilleure marqueuse de hockey féminin de tous les temps au Canada, avec 379 points en 276 matchs internationaux. Cependant, son héritage ne s'est pas arrêté après sa retraite, puisque Wickenheiser est devenue membre de l'organisation des Maple Leafs de Toronto en tant que directrice adjointe du développement des joueuses l'année suivante. En 2022, elle a été promue directrice générale adjointe de l'équipe. Mme Wickenheiser a également terminé son doctorat en médecine en 2021 et a joué un rôle important dans les efforts d'aide au COVID-19 en collectant des fonds et en sensibilisant les gens à la pandémie à ses débuts.

JEUX D’ÉTÉ

Jennifer Abel :

Jennifer Abel est l’une des plongeuses canadiennes les plus connues de la dernière décennie. Elle a commencé sa carrière à l’âge de 13 ans, alors qu’elle a représenté le Québec aux Jeux du Canada de 2005 à Regina. Elle a pris part à quatre Jeux olympiques, remportant deux médailles au tremplin de 3 m synchronisé – l’argent en 2020 et le bronze en 2012. Elle a également gagné cinq médailles aux Jeux panaméricains – trois d’or et deux d’argent – et cinq autres aux Jeux du Commonwealth – deux d’or et trois d’argent. En outre, elle a remporté dix médailles aux Championnats du monde de la FINA et sept à la Coupe du monde de la FINA. Avec ses triomphes à toutes les grandes épreuves internationales, Jennifer Abel est la plongeuse canadienne la plus décorée de l’histoire. Elle a mis un terme à son illustre carrière en 2021, après ses derniers Jeux olympiques, annonçant sa retraite dans une touchante lettre à elle-même dans laquelle elle expliquait qu’il était plutôt rare qu’une personne métisse veuille faire du plongeon. Or, sa persévérance et sa détermination lui ont permis de laisser sa marque dans l’histoire du plongeon canadien. Jennifer continue d’inspirer les filles de toutes les origines à tout faire pour réaliser leurs rêves, dans le sport comme ailleurs.

Stacey Allaster :

Grande innovatrice de son sport depuis plus d’une décennie, Stacey Allaster se voue à la croissance du tennis féminin. Elle a commencé à pratiquer ce sport très jeune et sa passion n’a fait que croître. Son incroyable carrière de dirigeante a commencé aux Jeux d’hiver du Canada de 1989 à Saskatoon, alors qu’elle était gérante d’Équipe Ontario. Elle a ensuite été cadre supérieure pour Tennis Canada et directrice de l’Omnium Banque Nationale, présenté en Ontario et au Québec. Forte de ces réussites, elle est devenue présidente-directrice générale de la Women’s Tennis Association. Selon Forbes, c’est grâce à elle si le circuit elle a réussi à engendrer des revenus d’environ un milliard de dollars et a vu 2 000 de ses matchs être télévisés. Elle s’est ensuite jointe à l’USTA à titre de directrice générale du tennis professionnel et en 2020, elle a été nommée directrice des Internationaux de tennis des États-Unis, devenant la première femme en 140 ans d’histoire à occuper ce poste. Pour ses contributions au développement du tennis et à l’égalité des sexes dans ce sport, Stacey Allaster a reçu l’Ordre du Canada en 2022 et a été intronisée la même année au Hall d’honneur des Jeux du Canada dans sa ville natale, dans le cadre des Jeux de Niagara.

Karina LeBlanc :

Karine LeBlanc a fait irruption dans le monde du soccer canadien lorsqu’elle a défendu la cage de l’équipe nationale pour la première fois en 1998. L’année précédente, elle portait les couleurs de la Colombie-Britannique aux Jeux d’été du Canada à Brandon. Elle a pris part à deux Jeux olympiques, participant à la conquête historique de la médaille de bronze du Canada à Londres en 2012. Elle est devenue la première Canadienne à jouer dans cinq coupes du monde féminines de la FIFA, avec comme meilleur résultat une quatrième place. Elle a également participé à trois Jeux panaméricains, remportant l’or en 2011 et le bronze en 2007. Depuis sa retraite comme joueuse, Karina LeBlanc ne s’est pas éloignée du soccer, bien au contraire. Elle était responsable du soccer féminin pour la CONCACAF avant de devenir directrice générale des Thorns de Portland, équipe championne de la NWSL en 2022 qui compte dans ses rangs la légende canadienne Christine Sinclair. Elle est aussi conférencière spécialiste de la motivation et espère partager son enthousiasme et sa passion d’aider les gens à vivre en ayant des objectifs. Karina est ambassadrice de l’UNICEF et a mis sur pied une fondation pour aider les jeunes filles à développer leur plein potentiel. Enfin, elle a été faite membre de l’Ordre du Canada en 2022 et intronisée au Temple de la renommée du soccer canadien.

Jaida Lee :

Jaida Lee a conquis les cœurs de tout le pays lorsqu’elle est devenue la première femme à concourir en baseball masculin aux Jeux du Canada, représentant Terre-Neuve-et-Labrador aux Jeux de Niagara 2022. Elle a fait tomber les barrières dès qu’elle a lancé sa première balle, inscrivant une page d’histoire dans un sport habituellement pratiqué par les garçons. Sa province a même annoncé que les Jeux du Canada 2025 à St. John’s seraient le théâtre du tout premier tournoi de baseball féminin de l’histoire de l’événement. Les meilleures joueuses du pays pourront ainsi se mesurer les unes aux autres sur une scène nationale. Jaida a prouvé que ce sport n’était pas que pour les garçons et a inspiré des filles de partout à l’essayer. La jeune femme ne fait que commencer sa carrière, mais elle défonce déjà les plafonds de verre.

Diana Matheson :

Diana Matheson a commencé sa brillante carrière au soccer en portant les couleurs de l’Ontario aux Jeux d’été du Canada de 2001 à London. Moins de deux ans plus tard, à 18 ans, elle participait à sa première Coupe du monde féminine. Elle a aussi représenté le Canada lors de trois Jeux olympiques (Beijing 2008, Londres 2012, Rio 2016); elle a remporté deux médailles de bronze et marqué le but gagnant historique à Londres. Diana a également gagné deux médailles aux Jeux panaméricains – l’or en 2011 et le bronze en 2007 – faisant d’elle l’une des joueuses de soccer les plus décorées de l’histoire du Canada. Depuis sa retraite, elle se consacre voue à la croissance du soccer féminin au pays. Elle est la cofondatrice et la présidente-directrice générale de Project 8, organisme qui a pour objectif de créer le premier circuit professionnel féminin au Canada. La ligue, qui devrait lancer ses activités en 2025, a l’aval enthousiaste de la population canadienne. Grâce à ce projet, Diana Matheson contribuera à la croissance de tous les sports féminins et à la concrétisation du rêve de toutes les filles qui veulent vivre de la pratique de leur sport, au Canada et ailleurs dans le monde.

Katherine et Michelle Plouffe :

Les jumelles Katherine et Michelle Plouffe sont en train de laisser tout un héritage. Les deux basketteuses ont porté les couleurs de l’Alberta aux Jeux du Canada de 2009 à l’Île-du-Prince-Édouard, où elles ont remporté l’or. Depuis, elles ont participé à deux Jeux olympiques et à une édition des Jeux panaméricains (Toronto, 2015), où elles ont aussi gagné l’or. Michelle a pris part à trois Championnats du monde de la FIBA et Katherine, à deux – ceux de 2011 (U19) et de 2014. La cinquième place du Canada en 2014 était son meilleur résultat depuis 1986. Les deux sœurs ont continué de faire équipe en jouant du basketball à trois contre trois. Elles ont remporté l’or aux Séries féminines FIBA 3x3 en Roumanie et l’argent à la Coupe du monde de basketball 3x3 de la FIBA, tenue l’été dernier et où le Canada en était à sa première participation. Lorsqu’elles ne pratiquent pas leur sport, elles travaillent à le développer. Les deux femmes ont voulu améliorer la place des filles dans le monde du basketball en dirigeant des camps d’entraînement et d’autres programmes du genre à Edmonton, tandis que Michelle est ambassadrice communautaire pour les Stingers d’Edmonton dans la LECB.

Katarina Roxon :

Katarina Roxon a prouvé que la passion et la détermination peuvent mener loin, dans le sport comme dans la vie. La carrière de la paranageuse a commencé alors qu’elle n’avait que 12 ans, lorsqu’elle a porté les couleurs de Terre-Neuve-et-Labrador aux Jeux d’été du Canada de 2005 à Regina. Elle a participé jusqu’ici à quatre Jeux paralympiques – de Beijing en 2009 à Tokyo en 2020 –, remportant une médaille d’or et une de bronze. Elle a également pris part à deux Jeux parapanaméricains et remporté dix médailles au total (deux d’or, cinq d’argent et trois de bronze), dont sept à Toronto en 2015. Katarina utilise sa tribune pour encourager les gens à être actifs et en santé : elle est porte-parole de la campagne Healthy Me. Better Me. de Sport Newfoundland and Labrador et a été ambassadrice des Amputés de guerre du Canada. Elle a reçu l’Ordre de Terre-Neuve-et-Labrador ainsi que la Médaille du jubilé de diamant de la reine Élisabeth II.

Jennifer Salling :

Depuis presque deux décennies, Jenn Salling est l’une des meilleures joueuses de softball du Canada. Sa carrière a commencé à 18 ans, alors qu’elle a représenté la Colombie-Britannique à l’occasion des Jeux du Canada de Regina en 2005. Elle a disputé son premier match avec l’équipe nationale dès l’année suivante, lorsqu’elle a pris part au Championnat du monde de softball féminin de la WBSC 2006 – la première de ses cinq participations au tournoi. Elle a participé à deux éditions des Jeux olympiques : Beijing en 2008 et Tokyo en 2020. C’est à ces derniers Jeux que le Canada a remporté sa première médaille en softball, une de bronze. Jennifer y a établi un record avec une moyenne au bâton de .571. Elle a également représenté l’unifolié quatre fois aux Jeux panaméricains, remportant trois médailles d’argent – en 2007, 2011 et 2019 – et une d’or en 2015, à Toronto. Depuis qu’elle a pris sa retraite après les Jeux de Tokyo, Jennifer Salling a fait la transition derrière le banc. Elle est entraîneure adjointe pour la University of Central Florida ainsi que pour l’équipe qu’elle porte dans son cœur depuis 20 ans : l’équipe canadienne féminine de softball.

Lisa Thomaidis:‍

Lisa Thomaidis a prouvé qu’elle était une entraîneure de basketball d’élite tant au niveau universitaire que national. Elle a été derrière le banc d’Équipe Saskatchewan lors des Jeux du Canada de 2001 à London, alors qu’elle était aussi pilote de l’équipe provinciale. Lisa a pris la barre de l’équipe de basketball féminin de l’Université de la Saskatchewan en 1998. Depuis, les Huskies ont gagné le championnat national U SPORTS en 2015-2016 et 2019-2020, ainsi que sept titres de Canada West, et l’équipe ne montre aucun signe de ralentissement. Lisa, quant à elle, a remporté le titre d’entraîneure de l’année de Canada West cinq fois et celui de U SPORTS, deux fois. De 2013 à 2021, elle était également entraîneure-chef de l’équipe nationale du Canada, et a mené ses troupes à deux éditions des Jeux olympiques, ceux de Rio en 2016 et de Tokyo en 2020. À noter qu’elle était aussi entraîneure adjointe aux Jeux de Londres en 2012. Enfin, elle a participé aux Championnats du monde, à la Coupe du monde et au Championnat des Amériques de la FIBA, ainsi qu’aux Jeux panaméricains. Dans ces deux derniers tournois, le Canada a remporté des médailles d’or historiques en 2015.

JEUX D’HIVER


Anastasia Bucsis
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Anastasia Bucsis est l’une des représentantes du patinage de vitesse longue piste les plus en vue dans les médias canadiens. Son parcours a commencé en 2007 lors de sa participation aux Jeux du Canada à Whitehorse. Elle a ensuite pris part à deux Jeux olympiques. Elle a également participé aux Championnats du monde simple distance et aux Championnats du monde de sprint de l’ISU. En 2013, Anastasia a révélé publiquement qu’elle faisait partie de la communauté LGBTQ+ et est du coup devenue la seule athlète nord-américaine ouvertement homosexuelle à participer aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014. Elle avait ainsi fait coïncider son annonce pour protester contre le traitement injuste de la communauté LGBTQ+ en Russie. Depuis sa retraite, elle anime le balado Player’s Own Voice de la CBC, où elle s’entretient avec des athlètes canadiens sur leurs expériences dans le sport et à l’extérieur. Elle milite avec ardeur pour l’inclusion et se sert de sa tribune pour contribuer à bâtir un monde meilleur.

Sharon et Shirley Firth :

Les fondeuses Sharon et Shirley Firth, de la Première Nation Gwich'in, furent les deux premières femmes autochtones à représenter le Canada aux Jeux olympiques. Les jumelles ont porté les couleurs des Territoires du Nord-Ouest aux Jeux d’hiver du Canada de 1971 à Saskatoon et de 1975 à Lethbridge, avant de représenter l’Alberta aux Jeux de 1979 à Brandon. Elles ont également pris part à quatre éditions consécutives des Jeux olympiques, de 1972 à 1984. Grâce à leurs réussites et à leur passion, elles ont contribué à populariser le ski de fond dans le Nord canadien. Entre autres honneurs, elles sont membres de l’Ordre du Canada, du Temple de la renommée des sports des Territoires du Nord-Ouest, du Temple de la renommée du ski canadien et du Panthéon des sports canadiens. Sharon et Shirley ont transformé le ski de fond canadien. Après sa retraite, Sharon a travaillé auprès des jeunes des Territoires du Nord-Ouest pour leur enseigner la plus importante qualité qu’elle a apprise pendant sa carrière sportive : la persévérance.

Jennifer Heil :

Jennifer Heil détient le record Guinness du plus grand nombre de médailles d’or remportées aux Championnats du monde de ski acrobatique avec cinq. Elle a commencé sa carrière aux Jeux d’hiver du Canada de 1999 et n’a jamais plus regardé en arrière. Elle a participé à trois Jeux olympiques et a remporté l’or en 2006 et l’argent en 2010 en bosses. En raison de ses succès, elle a été intronisée au Panthéon des sports canadiens, au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec et au Temple de la renommée des sports de l’Alberta. En dehors des pentes, elle a fondé B2ten, une entreprise qui aide les athlètes à devenir la meilleure version d’eux-mêmes, et a conçu le programme de sport sécuritaire de la Colombie-Britannique, qui s’attaque aux abus et au harcèlement dans le sport. Elle prononce étalement des conférences et est analyste des compétitions de ski acrobatique pour la CBC. Jennifer poursuit sans relâche sa passion : aider les autres à vivre leur meilleure vie.

Angela James :

Membre du Temple de la renommée du hockey et de l’Ordre du Canada, Angela James est une véritable pionnière du hockey féminin. Dès son plus jeune âge, elle a dû se battre, en tant que fille noire, pour jouer au hockey dans une équipe de garçons à Toronto. Elle a pris part au tout premier Championnat du monde de hockey féminin en 1990, marquant 11 buts en 5 matchs et contribuant à la conquête de l’or par le Canada. Elle a dominé sur la glace, mais son influence sur le hockey féminin se fait toujours sentir, bien après sa retraite. Sa seule participation aux Jeux du Canada est survenue en 1999, alors qu’elle était l’entraîneure d’Équipe Ontario aux Jeux de Corner Brook. Elle fut plus tard entraîneure adjointe du Six de Toronto de la Premier Hockey Federation avant d’en devenir la directrice générale en 2022. Angela James a lutté pour l’égalité au hockey bien avant que les femmes puissent jouer sur la scène internationale. Tout au long de son parcours, de joueuse à directrice générale, elle a prouvé que les femmes, et particulièrement les femmes de couleur, avaient leur place à tous les échelons du sport.

Colleen Jones :

Colleen Jones, récemment faite membre de l’Ordre du Canada, fut pendant sa carrière une grande vedette du curling au Canada. Elle a représenté la Nouvelle-Écosse aux Jeux du Canada de 1979, à Brandon, et y a remporté une médaille d’argent. À peine trois ans plus tard, elle est devenue la plus jeune capitaine à remporter le Championnat canadien de curling féminin. Ses deux victoires au Championnat du monde ont confirmé son statut de légende de son sport dans sa Nouvelle-Écosse natale et partout au pays. Colleen a été intronisée au Panthéon des sports canadiens et au Temple de la renommée du curling canadien. Elle a pris sa retraite de la compétition, mais n’a pas délaissé son sport pour autant. Elle est reporter pour la CBC, autrice et animatrice du balado That Curling Show, tout en faisant la promotion de son sport pour la prochaine génération.

Marie-Philip Poulin :

Marie-Philip Poulin est l’une des hockeyeuses canadiennes les plus connues de sa génération, mais avant d’être une vedette, elle a représenté le Québec aux Jeux d’hiver du Canada de 2007 à Whitehorse. Ses exploits ont fait d’elle une légende vivante : aux Jeux olympiques, elle a remporté avec le Canada une médaille d’argent et trois d’or, marquant lors de ces trois triomphes le but gagnant. En 22 matchs olympiques, elle compte 35 points. Mais ce sont loin d’être les seuls succès de Marie-Philip sur la scène internationale. Elle a en effet remporté une médaille de bronze, six d’argent et deux d’or au Championnat du monde de hockey féminin et voudra ajouter à son palmarès en avril alors que le tournoi se tiendra à Brampton. Elle joue dans l’AJHPF depuis la fin de la LHCF en 2019 et est actuellement la meilleure pointeuse de la tournée Dream Gap. Surnommée « Captain Clutch » pour sa capacité à élever son jeu d’un cran dans les grands moments, elle se sert de sa tribune pour l’égalité des femmes dans tous les sports.

Alana Ramsay :


Alana Ramsay a participé à trois Jeux paralympiques en ski para-alpin et remporté quatre médailles de bronze – deux en Super-G et deux en super combiné, en 2018 et en 2022. Sa carrière a pris son envol aux Jeux d’hiver du Canada de 2011 à Halifax. Elle y représentait l’Alberta et a remporté une médaille d’argent au slalom géant et une de bronze au slalom. En mars 2017, elle a ajouté à sa collection de trophées un Globe de cristal en descente et en slalom. Avant la saison 2022-2023, alors qu’elle était au sommet de sa forme, Alana a décidé de prendre sa retraite. Elle a dit à Canada Alpin qu’elle voulait retourner aux études en psychologie afin d’examiner la façon dont les blessures et la santé mentale affectent les athlètes de haute performance. Alana Ramsay ne prévoit toutefois pas trop s’éloigner du monde du ski : elle est impatiente d’entraîner la prochaine génération d’athlètes et de partager ses expériences.

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