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Les jumelles Ma partagent leur amour pour le squash

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Les jumelles Ma partagent leur amour pour le squash

Les sœurs Ocean et Spring Ma n’avaient que 10 ans lorsqu’elles ont été initiées au squash dans leur ville natale de Richmond, en Colombie-Britannique.

Environ six ans plus tard, les jumelles de 16 ans sont au sommet de leur art, classées premières et deuxièmes dans leur catégorie d’âge au pays. En tant que membres de l’équipe de squash de la Colombie-Britannique aux Jeux d’hiver du Canada 2023 de l’Île-du-Prince-Édouard, elles sont certainement deux joueuses clés à surveiller de près.

Les sœurs Ma attribuent leur initiation aux jeux à leur bon ami Jacob Lin.

Lin, qui est actuellement le joueur de squash masculin le mieux classé aux Jeux d'hiver du Canada 2023, a été la première personne à les emmener sur un court de squash.

« Jacob a commencé très jeune et il est devenu un grand joueur », a déclaré Ocean. « C’est lui qui nous a fait entrer dans ce sport. Quand il nous a menées à un court de squash et que nous avons joué pour la première fois, nous savions toutes les deux que c’était un sport que nous voulions pratiquer, nous avions eu beaucoup de plaisir à jouer. »

Elles ont travaillé fort pour en arriver là où elles sont aujourd’hui. « Nous avons commencé très tard », a déclaré Ocean. « Commencer à onze ans, c’est assez tard par rapport aux deux autres filles de notre équipe. Elles ont commencé à un très jeune âge. Nous avions beaucoup de rattrapage à faire. Nous avons travaillé très fort et nous nous sommes poussées les unes les autres, puis nous avons fini par rattraper tout le monde. »

Elle a dit qu’elles savent toutes les deux que si elles ne s’étaient pas poussées aussi fort, elles ne seraient pas ici aux Jeux d’hiver du Canada 2023 de l’Île-du-Prince-Édouard aujourd’hui. Spring a déclaré que le fait qu’elles ont chacune essayé de s’entraider et de se pousser pour améliorer leur jeu s’est avéré très bénéfique lorsque la COVID a frappé.

« Pendant le COVID, lorsque tout était fermé, Ocean et moi étions toujours en compétition, nous nous poussions l'un l'autre », a déclaré Spring. Les courts de squash ayant été fermés pendant plusieurs mois, ils ont dû improviser. « Nous avons parcouru la ville et cherché des murs d'école avec des angles à 90 degrés contre lesquels nous pouvions frapper des balles », a déclaré M. Spring.

De ce fait, ils ont eu moins de temps d'arrêt que les autres joueurs et, par conséquent, leur jeu a commencé à s'améliorer très rapidement, si bien que lorsque la pandémie a cessé et qu'ils ont repris le jeu en compétition, ils ont commencé à remporter des compétitions nationales. Les gens ont commencé à s'en rendre compte.

Elles ont continué à travailler fort et elles ont finalement atteint le point où Ocean est maintenant classée comme la joueuse numéro un dans son groupe d’âge et Spring est classée numéro deux. Leur amour du sport continue de croître.

« Nous aimons le squash parce que les gens qui jouent au sport ont tous une passion pour ce sport », a dit Ocean. « Nous savons que c’est un sport moins connu que le tennis, par exemple, mais les gens qui jouent au squash aiment le sport et s’y investissent. Nous aimons regarder les professionnels jouer parce qu’ils nous inspirent, nous aimons entendre nos entraîneurs parler d’événements passés, de compétitions passées, nous aimons parcourir le monde pour jouer dans différentes compétitions. »

Les deux sœurs espèrent à un moment donné devenir professionnelles et jouer dans la tournée du PSA (Professional Squash Association). Il y a plusieurs centaines d’événements du PSA chaque année.

Elles espèrent jouer au squash universitaire aux États-Unis après avoir obtenu leur diplôme d’études secondaires. Et si jamais le squash s’ajoute au programme des Jeux olympiques, elles aimeraient bien jouer pour le Canada.

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