2.27.2019
|
PAR
Teddy Katz

Aux Jeux du Canada, un athlète est un athlète. Période.

2.27.2019
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Teddy Katz

Aux Jeux du Canada, un athlète est un athlète. Période.

8.17.2021
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Teddy Katz

Aux Jeux du Canada, un athlète est un athlète. Période.

8.17.2021
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Teddy Katz

Aux Jeux du Canada, un athlète est un athlète. Période.

La cérémonie de clôture d'un événement sportif que certains considèrent comme l'un des plus inclusifs au monde aura lieu samedi 2 mars à Red Deer, en Alberta.

Les Jeux du Canada ont réuni 3600 athlètes, managers et entraîneurs, qui ont participé à 19 sports au cours des deux dernières semaines, ainsi qu'un important festival artistique et culturel.

Ayant passé 20 ans comme journaliste sportif à la CBC, je sais que depuis leur création en 1967, les jeux ont joué un rôle dans le développement de certains des meilleurs athlètes du Canada.

Sidney Crosby, Hayley Wickenheiser, Eugenie Bouchard, Steve Nash, la sensation du basket-ball en fauteuil roulant Patrick Anderson et le paralympien d'hiver le plus décoré du Canada Brian McKeever ne sont que quelques-uns des anciens élèves.

Ce que je n'avais pas réalisé avant de me rapprocher de l'organisation, en me joignant récemment au conseil d'administration, c'est que les Jeux sont discrètement devenus connus pour autre chose.

À partir de 1995, les Jeux du Canada ont introduit des épreuves para pour les meilleurs athlètes du pays ayant un handicap physique.

Puis, en 2003, les Jeux ont ajouté des épreuves olympiques spéciales pour les meilleurs athlètes souffrant de handicaps intellectuels.

Le président-directeur général du Conseil des Jeux du Canada, Dave Patterson, affirme que grâce à ces mesures, les Jeux du Canada ont relevé la barre de l'inclusivité.

"À notre connaissance, ce sont les seuls jeux au monde qui réunissent des athlètes para, des athlètes valides et des athlètes olympiques spéciaux. Nous pensons que c'est unique et typiquement canadien", déclare M. Patterson.

Lors des derniers Jeux d'été du Canada à Winnipeg en 2017, Patterson raconte qu'un moment l'a marqué avec certains des athlètes des Jeux olympiques spéciaux.

"Ils étaient debout sur le podium et recevaient leurs médailles", dit Patterson.

"Vous regardez dans les tribunes et vous voyez l'émotion de leurs parents. Mais plus important encore, vous regardez sur le pont et vous voyez leurs coéquipiers (valides et para). Ils ne les encouragent pas parce qu'ils sont inspirés. Ils les encouragent en tant que coéquipiers".

Patterson, qui a passé sa carrière à aider à diriger différentes organisations de sport amateur au Canada, était ému.

"À notre connaissance, ce sont les seuls jeux au monde qui réunissent des athlètes para, valides et spéciaux dans les mêmes équipes. Nous pensons qu'il s'agit d'une initiative unique et typiquement canadienne", déclare M. Patterson.

Il ajoute que "ce sont les moments que nous voulons inspirer pour qu'ils se produisent tous les jours dans les écoles et sur les lieux de travail à travers le pays."

Selon M. Patterson, les spectateurs sont souvent surpris de constater que les Jeux du Canada sont inclusifs de cette façon.

Il ajoute que de nombreuses personnes qui assistent aux jeux sont émerveillées par les capacités qu'elles voient, en particulier chez les athlètes spéciaux et para-sportifs qu'elles voient peut-être en action pour la première fois.

L'an dernier, aux Jeux paralympiques de PyeongChang, 17 anciens des Jeux du Canada ont participé, dont Liam Hickey qui a joué au hockey sur glace para (anciennement connu sous le nom de hockey sur luge).

Hickey est un rare athlète bi-sport. Il a également participé à l'équipe canadienne de basket-ball en fauteuil roulant et a représenté l'Î.-P.-É. dans ce sport aux Jeux du Canada de 2015 à Prince George, en Colombie-Britannique.

Hickey aimait l'atmosphère de ces matchs, jouant devant des centaines de fans qui assistaient à quelque chose d'unique.

Il fait référence au fait que le basket-ball en fauteuil roulant pousse encore plus loin l'idée d'inclusivité en permettant aux athlètes valides de concourir avec les athlètes paracyclistes.

"Nous l'avons vu depuis que les Jeux du Canada le permettent. Je pense que cela rend les Jeux spéciaux. Il n'y a pas d'autre occasion pour que cela se produise", dit Hickey.

Dave Patterson aime dire que tous les deux ans, les Jeux montrent au Canada la meilleure version de lui-même.

"Nous mettons de côté certaines de ces catégories arbitraires d'athlètes (qui participent à des jeux séparés). Un athlète est un athlète, point final. Nous sommes capables de vivre cela aux Jeux du Canada. Pas seulement en parler.

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