3.8.2024
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Kelly-Ann Paul dirige avec passion et espoir le mouvement des Jeux du Canada

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Kelly-Ann Paul dirige avec passion et espoir le mouvement des Jeux du Canada

Le sport est transformateur. Cette philosophie trouve un écho un peu partout dans le milieu sportif, et Kelly-Ann Paul, présidente-directrice générale du Conseil des Jeux du Canada (CJC), la fait sienne.

Originaire d’Ottawa, Kelly-Ann s’est découvert très jeune une passion pour le sport.

« J’ai pratiqué tous les sports à l’école primaire, et je les ai tous aimés, affirme-t-elle. J’étais petite, mais rapide – très rapide. »

Athlète bivalente en rugby et en athlétisme à l'Université Queen's, Kelly-Ann a laissé sa marque sur les gazons et les pistes tout en faisant un double baccalauréat en sciences et en éducation physique et santé, ainsi qu’une mineure en études françaises.

« Mes rôles en sport m’ont beaucoup aidé à développer mon leadership. J’ai été cocapitaine des Golden Gaels, l’équipe de rugby de Queen’s, et j’ai aussi décidé de renouer avec l’athlétisme pour mes deux dernières années. J'ai toujours été passionnée par le sport. »

À l’époque, Kelly-Ann ne se voyait pas faire carrière en sport. Or en 2002, lors d’un stage estival à Sport Canada, elle découvre le monde de l’administration des sports, avec ses équipes et ses structures soutenant le sport amateur canadien et ses athlètes.

Une fois diplômée, Kelly-Ann décroche son premier emploi à temps plein en sport au CJC en 2004. Vingt ans plus tard, elle occupe le poste le plus élevé de l’organisme.

Son parcours compte de nombreux jalons : l’expérience « absolument magique » des Jeux du Canada 2007 à Whitehorse, les premiers Jeux organisés au nord du 60e parallèle avec la coopération des Territoires du Nord pour l'organisation des Jeux, l’occasion de travailler avec une multitude d’organismes nationaux de sport, et le programme de transfert des connaissances, gage de pérennité.

Kelly-Ann s’estime chanceuse, car au CJC, elle a pu développer sa polyvalence. Mais le chemin vers la direction générale n’a pas été de tout repos.

« J’ai travaillé très fort, avec application, dit-elle. Puis, à mesure qu’un poste s’ouvrait, je postulais. Je l’ai fait pour tous les postes; je voulais montrer ma détermination, ma volonté de progresser. »

« Il faut croire en soi-même. Travailler très fort. Ne pas se laisser décourager. Dans mon cœur, je savais que j’étais au bon endroit. Alors j’ai persévéré. Suivez votre passion, et vous réussirez. Faites ce qui vous allume. »

Concilier sa carrière et vie de famille, surtout quand on est cadre supérieure et mère de trois enfants, représente toute une gymnastique mentale, émotionnelle et physique, reconnaît-elle. Outre l'équilibre quotidien entre vie professionnelle et vie familiale, la grossesse, la sortie et le retour sur le marché du travail constituent une entreprise importante.

« Ce que je vous dirais, c'est que je me suis accrochée pour la vie pendant cette période de création et d'éducation de ma famille, mentionne-t-elle. La société n'a pas encore pris conscience du rôle de la mère dans le leadership. Mais nous traçons la voie. Et il faut oser l’emprunter, cette voie, même si elle n’est pas complète. Le monde s'adapte. »

« Mon mari fait du bon travail à équilibrer avec moi notre vie de famille, et je ressens beaucoup de soutien de la part de nos partenaires, de notre personnel et du conseil d'administration. Et je sais que mes enfants sont fiers de moi. Ce n’est pas rien. Ils savent que leur maman a un travail important, que les filles peuvent devenir PDG. Il faut le voir pour le croire. »

Diriger, accompagner, inspirer : voilà les principes qui guident Kelly-Ann dans son rôle de présidente-directrice générale.

« Je veux être un modèle pour les femmes dans le système sportif. Je pense que ma personnalité cadre bien avec les Jeux du Canada, et que notre mouvement gagne à être dirigé par une jeune leader passionnée, athlétique, qui montre à la relève la voie de l’administration. »

« Je me mets à la disposition des gens, tant sur le plan professionnel qu’émotionnel et mental. J’essaie d’écouter et d’entendre, et je m’efforce de préserver une culture positive où les gens peuvent s’exprimer. Je veux que les gens fassent de leur mieux, et je pense que les gens veulent faire de leur mieux. Alors, maximiser la capacité des gens à contribuer au mouvement des Jeux du Canada, voilà ce que j’aime faire. »

Après deux décennies au sein du CJC, Kelly-Ann estime que son travail n’est pas terminé.

« L’organisme a beaucoup évolué depuis mon arrivée. Les Jeux du Canada sont plus sophistiqués, notre système est plus solide. Mais il y a encore du travail à faire. Mon objectif est de mieux huiler le haut de la machine, au moyen du plan stratégique et de notre mandat avec nos partenaires gouvernementaux, ce qui est ma force. J’ai encore quelque chose à donner, je le sens. »

Le nombre croissant de femmes dirigeantes au sein de l’écosystème des Jeux du Canada la remplit d’espoir.

« Je suis très heureuse de voir plus de femmes occuper des postes de direction. Depuis que je travaille ici, je suis le plus souvent entourée d'hommes occupant des postes de direction. Ce sont tous des leaders merveilleux, inspirants et exceptionnels. Mais voir le vent tourner – il y a d’abord eu Lyn Radford en 2019 en tant que présidente de la Société hôtesse, et maintenant Kim et Karl, coprésidents de la Société hôtesse 2025 – c’est fantastique. Il y a aussi Karen Sherriffs et Marie-Hélène St-Onge, respectivement DG des Jeux 2025 et 2027; et moi. Cela signifie beaucoup pour moi. »

« C’est gratifiant de voir des organismes confier leurs rênes à des femmes. »

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