8.7.2022
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PAR
Bernie Puchalski

La crosse en enclos féminine fait ses débuts aux Jeux du Canada à Niagara 2022

8.7.2022
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Bernie Puchalski

La crosse en enclos féminine fait ses débuts aux Jeux du Canada à Niagara 2022

8.8.2022
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Bernie Puchalski

La crosse en enclos féminine fait ses débuts aux Jeux du Canada à Niagara 2022

8.8.2022
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Bernie Puchalski

La crosse en enclos féminine fait ses débuts aux Jeux du Canada à Niagara 2022

Macey Hatfield est entré dans l'histoire dimanche matin au Parc des Jeux du Canada.

Dans une victoire de 8-1 du Nouveau-Brunswick contre l'Île-du-Prince-Édouard, la native de Saint John, âgée de 16 ans, a marqué le premier but lors du premier match de crosse en enclos féminine dans l'histoire des Jeux du Canada. Les Jeux d'été du Canada de Niagara 2022 marquent la première fois que ce sport est disputé aux Jeux.

« Je suis très excitée que ce soit moi mais je n'aurais pas pu le faire sans mes coéquipières. Je les apprécie vraiment », a-t-elle déclaré.

Ce fut un but mémorable.

« J’ai passé devant le filet et je l'ai mis dans le coin supérieur", a-t-elle déclaré. « J'étais juste contente qu’on soit les premières à prendre la tête dans le match, mais après un moment, j’ai réalisé que c’était moi qui avais marqué le premier but. »

Hatfield a commencé à jouer à la crosse il y a environ un an et demi.

« Un de mes entraîneurs a entendu que j'étais athlète et il m'a recrutée. Je me suis présentée à une séance d'essai et je suis tombée amoureuse de ce sport. Je me suis entraînée pendant environ un an et demi et me voilà aux Jeux du Canada. »

Elle s'est immédiatement convertie à la crosse.

« J'ai vraiment aimé l'intensité et c'est un sport très compétitif. Il est rapide, c'est un sport d'équipe et j'aime être avec mes amis et coéquipières. »

Hatfield a également joué à la crosse féminine junior A dans une ligue qui comprend une équipe du Nouveau-Brunswick et trois équipes de la Nouvelle-Écosse.

Elle compte bien continuer dans le sport.

« J'espère revenir à la maison avec une médaille des Jeux du Canada, mais j'aimerais bien continuer après cela  au niveau junior A et, j’espère continuer d’évoluer. »

Dans l'autre match d'ouverture dimanche, le Manitoba a remporté une victoire de 5-2 aux dépens de la Saskatchewan, menée par le jeu de la capitaine de l'équipe, Kaitlyn Anderson.

La native de Winnipeg, âgée de 18 ans, a commencé à jouer à la crosse dans les ligues masculines, avec les mêmes garçons avec lesquels elle jouait au hockey.

« J'adore jouer avec les filles. Elles sont incroyables », a-t-elle déclaré. "C'est une toute autre dynamique de jeu avec les garçons et les filles. Avec les garçons, vous devez apprendre à travailler avec eux et ils ne vous respectent pas au début. Une fois qu'ils savent qui tu es, ils te respectent mais les filles, bien, elles sont les filles. »

Les filles sont juste différentes.

« Nous avons une excellente connexion et nous sommes toutes des sœurs dans le vestiaire et partout. C'est plus facile d'être avec elles qu'avec des garçons. »

Anderson est ravie de faire partie de la première compétition féminine de crosse des Jeux du Canada.

« C'est une opportunité et une expérience incroyables. Je suis déjà allée en Saskatchewan avec les garçons pour les championnats nationaux (bantam 2018), mais c’était une toute autre dynamique. »

Elle a été impressionnée par le calibre de ses coéquipières.

« Nous avons une bonne équipe et nous avons beaucoup de talent. Lorsqu’on joue bien ensemble, on peut battre ces équipes », dit Anderson. «  Notre but c’est de jouer de notre mieux et de voir jusqu'où on peut se rendre. »

John Harding, l’entraîneur en chef, a aligné une équipe avec Anderson, une autre joueuse d’expérience et 17 joueuses novices qui ne jouent que depuis un an et demi.

« Pour nos essais, nous en avions 25 et certaines d'entre elles ont abandonné", a-t-il déclaré. "Nous étions un peu inquiets de ne pas avoir assez de joueuses pour former une équipe mais nous avons réussi. Essentiellement, toutes celles qui n’ont pas abandonné font maintenant partie de l’équipe. »

Harding a été l’entraîneur d’Anderson dès l’âge de 8 ans lorsqu’elle évoluait dans les équipes masculines. Aujourd’hui, il travaille avec une équipe pour former une ligue féminine de crosse en enclos au Manitoba. Une ligue de crosse au champ a été récemment lancée.

Harding a hâte de lancer la crosse féminine au Manitoba.

« Le plus grand défi de créer une équipe à partir de zéro, c’est que les parents ont peur de ce sport. Ils observent tous ces coups de bâton et il est difficile de les convaincre que leurs enfants ne se blesseront pas et qu’ils peuvent croire en nos habiletés d'entraîneur », dit-il.

Il y a une autre difficulté à surmonter.

« "C'est en compétition avec le hockey, malheureusement. »

Harding a grandi en jouant à la crosse en Colombie-Britannique et il souhaite que le sport de la crosse féminine  évolue au Manitoba comme il l'a fait dans sa province natale.

« Ce serait formidable d'avoir une équipe entièrement féminine qui pourrait concourir avec d'autres provinces et peut-être que le Manitoba pourrait devenir aussi compétitif que l'Ontario ou la Colombie-Britannique. »

Lacrosse Canada est ravie de l'inclusion de la crosse féminine dans les Jeux et le retour de la crosse masculine.

« La crosse masculine en enclos est absente du programme des Jeux d’été du Canada depuis 37 ans. Et, voilà qu’aujourd’hui, en 2022, nous avons des équipes féminines et masculines », a déclaré Dyson Williams, le chargé de communications avec les Jeux de Lacrosse Canada. « C'est très excitant de voir le sport le plus ancien en Amérique du Nord aux Jeux. C'est cool de voir tous les athlètes ici et le nombre de fans dans les gradins. Vous pouvez voir comment tout le monde est excité de jouer à la crosse. »

Il y a une certaine disparité dans le calibre du jeu, donc les neuf équipes ont été regroupées en deux catégories. Le groupe A est composé des équipes plus expérimentées de l'Ontario, de la Colombie-Britannique, de l'Alberta et de la Nouvelle-Écosse et le groupe B et composé des équipes moins expérimentées du Nouveau-Brunswick, de l'Île-du-Prince-Édouard, du Manitoba, de la Saskatchewan et du Québec.

« À vrai dire, après avoir regardé les premières parties, le jeu est très bon et c’est formidable de pouvoir observer les calibre de jeu des neuf provinces », affirme Williams.

Lorsque les matchs des groupes A et B seront terminés, les équipes des deux groupes s’affronteront.

Le groupe B aura la chance de jouer contre les équipes qui ont plus d’expérience.

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