7.19.2021
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PAR
Christopher Séguin

Les anciens des Jeux du Canada à suivre aux Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo

7.19.2021
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PAR
Christopher Séguin

Les anciens des Jeux du Canada à suivre aux Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo

10.7.2021
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PAR
Christopher Séguin

Les anciens des Jeux du Canada à suivre aux Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo

10.7.2021
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PAR
Christopher Séguin

Les anciens des Jeux du Canada à suivre aux Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo

Les Jeux olympiques et paralympiques sont considérés comme les compétitions sportives les plus importantes au monde et représentent le sommet des carrières sportives de la plupart, sinon de tous, les athlètes. À partir de cette semaine, beaucoup tenteront de réaliser leur rêve de remporter une médaille sur cette immense scène internationale.

Parmi les nombreux espoirs canadiens qui sont en route pour Tokyo, on retrouve, bien entendu, un grand nombre d’anciennes et d’anciens des Jeux du Canada.

À la base, les Jeux du Canada représentent une étape clé dans le développement de la prochaine génération d’athlètes canadiens nationaux, internationaux, olympiques et paralympiques. Prenons par exemple les derniers Jeux olympiques d’été, tenus en 2016, où les anciens et les anciennes des Jeux du Canada ont contribué à la récolte de 14 des 22 médailles remportées par le Canada; pour dire les choses autrement, 23 des 63 athlètes canadiens qui ont gagné une médaille aux Jeux de Rio 2016 avaient autrefois participé aux Jeux du Canada.

Ces nombres reflètent une tendance bien établie et nous devrions nous attendre à un résultat semblable à Tokyo 2021, surtout vu la grande habileté du groupe d’anciennes et d’anciens qui y participe. Dans l’article qui suit, nous vous présentons quelques athlètes à surveiller lors de la tenue de cette édition des Jeux olympiques (23 juillet-8 août) et paralympiques (24 août-5 septembre), qui débuteront cette semaine dans la capitale japonaise.

ANDRE DE GRASSE
Légende : André De Grasse (au milieu) sur le podium après avoir remporté l'or à la course de 100 m aux Jeux d'été du Canada 2013 à Sherbrooke, au Québec, le 13 août 2013. (Crédit : Équipe Ontario)

Cinq ans après l'une des meilleures performances canadiennes en athlétisme aux Jeux olympiques, André De Grasse (Sherbrooke 2013) cherchera sans doute à la reproduire d'une manière ou d'une autre lors du lancement des Jeux d'été à Tokyo le 31 juillet.

Au cas où vous l'auriez manqué, à Rio 2016, De Grasse est entré dans l'histoire en devenant le premier sprinter canadien à remporter trois médailles à une seule édition des Jeux olympiques - un exploit qui a surpassé les performances à deux médailles de Donovan Bailey (Atlanta 1996) et Percy Williams (Amsterdam 1928). De Grasse a obtenu ses trois médailles olympiques dans les épreuves du 100m, du 200m et du 4x100m, un exploit qu'il aura de bonnes chances de répéter au Pays du Soleil Levant.

Par ailleurs, Rio 2016 n’était pas la première occasion où De Grasse s’est vu triple médaillé. Aux Jeux d’été du Canada de 2013 à Sherbrooke, cet athlète originaire de Markham, en Ontario, a remporté trois médailles d’or, également au 100 m, au 200 m et au 4x100 m.

ÉQUIPE DE SOCCER FÉMININ
Adriana Leon (à gauche) et Shelina Zadorsky (à droite) jouent au soccer pour l'équipe de l'Ontario pendant les Jeux d'été du Canada 2009 à Charlottetown, Î.-P.-É., en août 2009. (Crédit : Équipe Ontario)

L’équipe nationale féminine senior du Canada est au cœur de l’une des meilleures histoires sorties des deux dernières éditions des Jeux olympiques d’été. D’abord, à Londres 2012, elle a décroché la première médaille canadienne au soccer en 108 ans, avant de remporter une deuxième médaille de bronze quatre ans plus tard à Rio 2016. Grâce à cet exploit, elle est devenue la première équipe canadienne à monter deux fois de suite sur le podium d’un sport d’été depuis un siècle.

À Tokyo, elles tenteront d'ajouter à leur palmarès un tiercé, tout en visant une médaille de couleur différente. Leur parcours olympique débutera par une confrontation avec le pays hôte, le Japon, le 21 juillet.

Parmi les douze joueuses qui ont aidé le Canada à atteindre le podium à Rio, Shelina Zadorsky (Î.-P.-É. 2009), Allysha Chapman (Regina 2005) et Desiree Scott (Regina 2005) sont toutes des anciennes des Jeux du Canada. De plus, parmi les cinq joueuses qui feront leurs débuts olympiques, Adriana Leon (Î.-P.-É. 2009), Vanessa Gilles (Sherbrooke 2013) et Julia Grosso (Winnipeg 2017) sont parmi les autres qui ont déjà participé à des Jeux du Canada.

VINCENT DE HAÎTRE
Vincent de Haitre participe à une compétition de patinage de vitesse sur courte piste pour l'équipe de l'Ontario aux Jeux d'hiver du Canada 2011 à Halifax, N.-É., le 13 février 2011. (Crédit : Équipe Ontario)

Dans l'histoire olympique, seuls 12 athlètes canadiens ont participé à la fois aux Jeux d'hiver et d'été. Cette liste exclusive comprend des athlètes comme Clara Hughes (Î.-P.-É. 1991), Hayley Wickenheiser (Î.-P.-É. 1991) et Sue Holloway (Lethbridge 1975), mais elle passera bientôt à 13 lorsque Vincent De Haître (Halifax 2011) enfourchera son vélo au Japon pour participer à la poursuite par équipe masculine, une compétition qui débutera le 2 août.

Les Jeux de la XXXIIe (32e) olympiade à Tokyo marqueront la troisième expérience olympique de De Haître. Le natif d'Ottawa, qui a fait et continue de faire sa marque en patinage de vitesse longue piste, a déjà participé aux Jeux d'hiver de 2014 à Sotchi, avant de participer à Pyeongchang 2018.

Maintenant, si De Haître se qualifie pour les Jeux olympiques d'hiver de 2022 à Pékin, le médaillé d'argent des Jeux du Canada de 2011 participerait à des Jeux olympiques consécutifs à environ 180 jours d'intervalle. Un exploit qu'il ne vise pas seulement à accomplir, mais qui serait historique si l'on considère que peu de personnes l'auront réalisé dans un délai aussi court, et encore moins s'ils ont essayé de le faire dans le cadre d'une pandémie comme De Haître.

KYLIE MASSE
Kylie Masse (deuxième à partir de la droite) debout avec ses coéquipières de l'Équipe Ontario après avoir remporté le relais féminin 4 x 50 m quatre nages individuelles aux Jeux d'été du Canada 2013 à Sherbrooke, au Québec, le 7 août 2013. (Crédit : Équipe Ontario)

L'équipe canadienne de natation a été la plus importante à Rio 2016. Au total, les nageurs ont remporté un nombre surprenant de six médailles, leur plus grande récolte depuis les huit médailles remportées aux Jeux d'été de 1976 à Montréal. Et l'une des onze nageuses qui est revenue du Brésil avec du matériel est Kylie Masse (Sherbrooke 2013), originaire de LaSalle (Ontario).

La double championne du monde du 100 m dos a obtenu la médaille de bronze olympique dans cette même épreuve il y a cinq ans, et semble prête à remporter une nouvelle médaille à Tokyo. Masse a battu son propre record canadien avec un temps de 57,70 pour remporter le 100 m dos lors des essais olympiques il y a environ un mois, avant de gagner également le 200 m dos.

La quintuple médaillée des Jeux du Canada (quatre or, un bronze) sera sans aucun doute une prétendante au podium dans les deux disciplines à Tokyo, mais le 100 m dos est sa véritable force (les séries débutent le 25 juillet). En 2019, lors des Championnats du monde de la FINA à Gwangju, en Corée du Sud, elle est devenue la première nageuse canadienne à remporter deux médailles d'or consécutives dans la même épreuve en défendant son titre au 100 m dos.

BRENT HAYDEN
Brent Hayden participe à la compétition du 50 m libre masculin pour l'équipe canadienne aux Jeux olympiques d'été de 2012 à Londres, au Royaume-Uni, en août 2012. (Crédit : Natation Canada)

Il y a neuf ans, à Londres en 2012, les Canadiens n'avaient remporté que deux médailles dans la piscine. Il s'agissait de Ryan Cochrane (Regina 2005), qui a remporté l'argent au 1 500 m libre, et de Brent Hayden (Londres 2001), qui a finalement décroché une médaille olympique insaisissable en obtenant le bronze au 100 m libre. Bien qu'il ait atteint l'apogée de son succès sur la scène olympique, c'est immédiatement à l'issue de ces Jeux que Hayden a pris la difficile décision de se retirer.

Le natif de Mission (C.-B.) citera plus tard la "spirale de la dépression" comme l'une des principales raisons de son abandon, ajoutant qu'il était heureux d'avoir gagné la médaille pour lui et pour son pays, mais que cela arrivait à un moment où il avait "perdu l'amour de la natation".

Mais après s'être éloigné de la piscine pendant sept ans, l'ancien des Jeux du Canada 2001 est revenu dans l'eau en 2019, ranimé par sa mission de se qualifier pour ses quatrièmes Jeux olympiques en carrière - ce qu'il a accompli récemment en remportant le 50 m nage libre aux essais olympiques canadiens. Son retour remarquable a entraîné un regain d'amour pour son sport et fait du champion du monde 2007 quelqu'un à surveiller, quelle que soit sa performance au Japon.

En fin de compte, lorsque le nageur de 37 ans participera à la compétition à Tokyo le 30 juillet, il deviendra le nageur canadien le plus âgé à avoir participé à des Jeux olympiques.

ÉQUIPE DE BASKETBALL FÉMININE
Image de gauche : Bridget Carleton concourant pour l'équipe de l'Ontario aux Jeux d'été du Canada 2013 à Sherbrooke, au Québec, en août 2013. Image de droite : Nirra Fields concourant pour Équipe Québec aux Jeux d'été du Canada 2009 à Charlottetown, Î.-P.-É., août 2009 (Crédit : Équipe Ontario / Jeux du Canada).

À l’heure actuelle, l’équipe de basketball féminine du Canada figure en quatrième position dans le classement mondial de la FIBA, le meilleur classement qu’elle a jamais obtenu. Elle se dirige vers Tokyo avec un seul but : gagner la première médaille olympique du Canada au basketball depuis 1936, qui serait également la toute première dans la discipline féminine. Tout porte à croire que le groupe réussira cet exploit une fois que son parcours olympique commencera le 26 juillet.

Lors de l’épreuve qualificative qui a eu lieu en février dernier, l’équipe est restée invaincue, assurant sa participation aux Jeux de Tokyo. C’est la première fois qu’elle se qualifie pour trois éditions des Jeux olympiques de suite, une lancée victorieuse qui remonte aux Jeux d’été de Londres 2012. Depuis ces derniers, l’équipe a remporté sa toute première médaille d’or aux Jeux panaméricains de 2015 ainsi que deux titres de la FIBA Amériques (2015 et 2019), lui permettant d’atteindre son meilleur classement mondial.

Quatre anciennes des Jeux du Canada sont parmi les membres de l’équipe en route pour le Japon : Bridget Carleton (PEI 2009), Shay Colley (PEI 2009), Nirra Fields (Sherbrooke 2013), et Kim Gaucher (London 2001). Gaucher a récemment gagné sa bataille contre le CIO pour amener sa fille de trois mois, Sophie, avec elle à l’événement, puisqu’elle est mère allaitante.

À la tête de l’équipe, l’entraîneuse en chef Lisa Thomaidis (London 2001) et l’entraîneuse adjointe Carly Clarke (London 2001) tenteront de passer à l’histoire presque 20 ans exactement après qu’elles se sont croisées pour la première fois aux Jeux d’été du Canada de 2001 à London.

TYLER MISLAWCHUK
Tyler Mislawchuk en train de courir pendant l'épreuve individuelle masculine de triathlon aux Jeux d'été du Canada 2013 à Sherbrooke, au Québec, le 13 août 2013. Il a remporté la médaille d'argent dans cette épreuve. (Crédit : Jeux du Canada)

Avant l’arrivée de la pandémie et le report de Tokyo 2020, Tyler Mislawchuk (Sherbrooke 2013) semblait avoir de bonnes chances de gagner une médaille au Japon. Dans l’année qui a précédé les dates originales en 2020, le médaillé d’argent des Jeux du Canada de 2013 établissait presque régulièrement de nouveaux records canadiens au triathlon.

Mislawchuk a remporté les deux premières Coupes du monde de sa carrière au début de 2019, pour ensuite décrocher la médaille de bronze des Séries mondiales de triathlon à Montréal, faisant de lui le premier athlète masculin du Canada à atteindre le podium de cet événement. Plus tard, à Tokyo, il est devenu le tout premier triathlonien canadien à se classer en première position lors d’une épreuve préolympique.

Maintenant rendu en 2021, Mislawchuk fait preuve de la même prouesse que pendant sa saison de percée. Tout récemment, en juin, l’athlète de 26 ans originaire de Oak Bluff, au Manitoba, a défendu son titre mondial de triathlon en remportant la dernière course masculine de la période de qualification olympique à Huatulco, au Mexique. Ne vous étonnez pas s’il ajoute une nouvelle médaille à sa collection lorsqu’il participe au triathlon olympique le 26 juillet.

L’ÉQUIPE DE SOFTBALL FÉMININE
Jennifer Salling (devant, au milieu) et Danielle Lawrie (devant, à droite) célèbrent avec leurs coéquipières de l'équipe de la Colombie-Britannique après avoir remporté l'or aux Jeux d'été du Canada 2005 à Regina, en Saskatchewan, en août 2005. (Crédit : Team BC)

Le softball est en vedette aux Olympiques pour la première fois depuis 2008, et l’équipe nationale féminine du Canada est prête à venger la déception qu’elle a vécue il y a 13 ans à Pékin quand, lors des demies finales, elle a perdu contre l’Australie pour terminer en quatrième position. Les enjeux sont très élevés puisque cette possibilité d’une victoire olympique sera probablement la seule qui se présentera à l’équipe pendant de nombreuses années.

Le softball a été ajouté aux Olympiques de Tokyo en raison de sa popularité au Japon, mais le sport ne figure pas au programme de Paris 2024, et le baseball non plus. On ne sait pas à l’heure actuelle s’il fera son retour lors d’une future édition des Jeux, faisant de Tokyo une occasion possiblement unique pour les athlètes du sport.

À partir du 21 juillet, l’équipe féminine du Canada, qui se classe actuellement en troisième position dans le monde, participera à la compétition entre six équipes à Tokyo. Elle aura de bonnes chances non seulement de monter sur le podium, mais même de remporter le premier prix.

Les joueuses Jennifer Salling (Regina 2005) et Danielle Lawrie (Regina 2005), qui faisaient partie de l’équipe olympique de 2008, espèrent écrire un nouveau récit cette année au Japon. Il y a maintenant longtemps, ces vétérans du softball ont mené l’Équipe C.-B. à la victoire lors des Jeux d’été du Canada de 2005 à Regina. À Tokyo, elles seront accompagnées d’autres coéquipières qui sont également des anciennes des Jeux du Canada, dont Emma Entzminger (Winnipeg 2017), Janet Leung (Sherbrooke 2013) et Natalie Wideman (PEI 2009).

LES ÉQUIPES MASCULINES ET FÉMININES DE BASKETBALL EN FAUTEUIL ROULANT
Image de gauche : Patrick Anderson (à droite) alors qu'il jouait au basket en fauteuil roulant pour l'Université de l'Illinois en 1997. Image de droite : Cindy Ouellet après avoir remporté l'or pour l'équipe du Québec lors des Jeux d'hiver du Canada 2007 à Whitehorse, au Yukon, le 9 mars 2007. (Crédit : Patrick Anderson / Jeux du Canada)

Souvent appelé le Michael Jordan du basketball en fauteuil roulant, Patrick Anderson (Grand Prairie 1995) est incontestablement l’un des meilleurs athlètes à avoir jamais joué le sport. Anderson a participé quatre fois aux Jeux paralympiques, menant l’équipe canadienne à la finale à chaque occasion, où elle s’est classée trois fois en première position (2000, 2004 et 2012). Cependant, après Londres 2012, l’athlète originaire d’Edmonton, en Alberta, a décidé de s’éloigner du sport, ce qui a sans doute contribué aux difficultés éprouvées par l’équipe lors des Jeux de Rio 2016.

Mais Anderson est de retour pour sa cinquième participation paralympique et l’équipe s’attend donc à obtenir un meilleur résultat à Tokyo lorsqu’elle commencera à jouer le 26 août. Outre Anderson, le groupe en partance pour le Japon compte de nombreux anciens des Jeux du Canada, dont Bo Hedges (1999 et 2003), Nik Goncin (2011 et 2015), Jonathan Vermette (2007, 2009, 2011 et 2015), Chad Jassman (2007), Deion Green (2007 et 2011), Vincent Dallaire (2015), Lee Melymick (2019), et Colin Higgins (2015).

Les Jeux du Canada seront aussi bien représentés du côté de l’équipe féminine, qui sera menée par Cindy Ouellet (Whitehorse 2007), une des seules athlètes canadiennes à avoir participé aux Jeux paralympiques d’hiver et d’été.

À partir du 25 août, quand débute le tournoi féminin, Ouellet se lancera à la poursuite de sa première médaille olympique. Elle a de bonnes raisons de croire qu’elle l’obtiendra cette année-ci, surtout vu que l’équipe canadienne a remporté le titre des Jeux parapanaméricains de 2019 sur l’équipe américaine lors de la compétition à Lima, au Pérou. Le groupe qui accompagne Ouellet au Japon se compose de plusieurs autres anciennes des Jeux du Canada, dont Arinn Young (2015), Rosalie Lalonde (2015), Melanie Hawtin (2001, 2005 & 2009), Élodie Tessier (2019), Puisand Lai (2019), et Sandrine Bérubé (2019).

BRENT LAKATOS
Brent Lakatos franchit la ligne d'arrivée en premier lors du marathon de Londres 2020 à Londres, au Royaume-Uni, le 4 octobre 2020. (Crédit : Comité international paralympique)

Avant de devenir l’un des meilleurs athlètes de course en fauteuil roulant au monde, Brent Lakatos (Corner Brook 1999 et Bathurst-Campbellton 2003) jouait au basketball en fauteuil roulant. C’est dans le cadre de ce dernier sport qu’il a représenté deux fois la Belle Province aux Jeux d’hiver du Canada, en 1999 et en 2003. Il a aussi joué dans l’équipe de l’Université du Texas à Arlington, les Movin’ Mavs, où il a contribué à l’obtention d’un titre national en 2002.

Cependant, huit mois avant les Jeux paralympiques de 2004, Lakatos a choisi dorénavant de participer exclusivement à la course en fauteuil roulant, une décision qui s’est avérée transformatrice. Non seulement s’est-il qualifié pour ces Jeux à Athènes, mais il a depuis été champion mondial à 13 reprises et médaillé paralympique à sept reprises à diverses épreuves de vitesse.

En route pour Tokyo, Lakatos s’apprête à ajouter de nouvelles victoires à son C. V.. Parmi ses réussites les plus récentes, il compte cinq médailles d’or de suite remportées à l’épreuve masculine du 100 m T53 aux championnats du monde et aux Jeux paralympiques de Rio 2016. Il a également gagné des courses de marathon à Londres (2020) et à Berlin (2018), prouvant qu’il ne se démarque pas uniquement aux épreuves de vitesse.

À Tokyo, Lakatos a l’intention de participer aux courses de toutes les distances (le 100 m, le 200 m, le 400 m, le 800 m, le 1 500 m et le 5 000 m), ainsi qu’au marathon le dernier jour de la compétition. Étant donné son ambition et sa gamme d’exploits impressionnante, sa performance lors de cette cinquième participation paralympique, qui débutera le 29 août, s’annonce mémorable.

KATARINA ROXON
Katarina Roxon (rangée du bas, deuxième à partir de la droite) sur la photo de l'équipe de natation de Terre-Neuve-et-Labrador aux Jeux d'été du Canada 2005 à Regina, en Saskatchewan, 2005. (Crédit : Swim Newfoundland & Labrador)

Il y a maintenant 16 ans, Katarina Roxon (Regina 2005) a remporté la médaille d’argent pour sa province natale de la Terre-Neuve-et-Labrador aux Jeux du Canada de 2005. Plus tard, elle a indiqué que cette victoire l’a motivée à vouloir représenter son pays, ce qu’elle a eu l’occasion de faire pour la première fois aux Jeux paralympiques de 2008, lorsqu’elle n’avait que 15 ans.

Le parcours sportif de Roxon, qui ne cesse de s’améliorer depuis cette première participation, a culminé dans l’obtention d’une médaille d’or au 100 m brasse SB8 et d’un record national aux Jeux paralympiques de Rio 2016. À son retour au Canada, on lui a réservé un accueil triomphal, et il y a de bonnes chances qu’elle en mérite un autre à la suite des Jeux paralympiques de Tokyo.

Dans le cadre de cette compétition au Japon, qui commencera le 26 août, Roxon tentera d’atteindre de nouveau le sommet du podium. Cependant, la nageuse originaire de Stephenville, en T.-N.-L., aura du pain sur la planche lors de sa quatrième participation paralympique : aux Championnats du monde de natation de 2019, elle a terminé en deuxième au 100 m brasse SB8 derrière Brock Whiston, une athlète de la Grande-Bretagne qui sera sans doute une adversaire redoutable pour Roxon quand il s’agira de défendre sa couronne paralympique.

ALEC ELLIOT
Alec Elliot après avoir remporté l'or à la compétition du 200 m (S1-5) / 400 m (S6-13) pour l'équipe de l'Ontario aux Jeux d'été du Canada 2013 à Sherbrooke, au Québec, le 4 août 2013. (Crédit : Équipe Ontario)

Il n’y a pas si longtemps, Alec Elliot (Sherbrooke 2013) n’était qu’un enfant qui collectionnait un tas de médailles en représentant le Region of Waterloo Swim Club à diverses compétitions provinciales. Toutes ses réussites l’ont finalement mené aux Jeux d’été du Canada de 2013 à Sherbrooke, au Québec, où il n’a pas manqué d’ajouter à sa collection : il a remporté quatre médailles d’or et une médaille de bronze lors de l’événement.

L’athlète de 25 ans tente aujourd’hui de récolter des médailles pour son pays. Malgré avoir raté le podium de six épreuves à Rio 2016 (son meilleur classement a été la quatrième position au 100 m papillon S10), Elliot visera à obtenir de meilleurs résultats à compter du 27 août, lors de sa deuxième participation paralympique.

Au cours des cinq dernières années, Elliot a démontré qu’il a ce qu’il faut pour réussir. Lors de la plus récente édition des Championnats du monde de paranatation à Londres, il a remporté la médaille de bronze au 400 m style libre S10, sa première médaille internationale. Il a aussi participé à la finale des épreuves du 200 m quatre nages individuel SM10 (4e position) et du 50 m style libre S10 (8e position). Depuis cette performance, il a décroché cinq médailles multicatégories (devenant ainsi l’un des paranageurs de son équipe les plus décorés), dont quatre médailles d’or aux essais de natation canadiens à Toronto, un record de l’équipe.

RENÉE FOESSEL
Renee Foessel (à gauche) après avoir remporté une médaille d'argent pour l'équipe de l'Ontario à l'épreuve du lancer du poids en para athlétisme féminin aux Jeux d'été du Canada 2013 à Sherbrooke, au Québec, le 12 août 2013. (Crédit : Équipe Colombie-Britannique)

Née et élevée à Mississauga, en Ontario, Renée Foessel (Sherbrooke 2013) a fait de grands progrès depuis avoir découvert l’athlétisme à l’âge de neuf ans. Deux ans après avoir été la plus jeune para athlète canadienne à participer aux Championnats du monde d’athlétisme du CIP en 2011, Foessel a marqué les esprits de la nation lors des Jeux du Canada de Sherbrooke, au Québec, quand elle a remporté la médaille d’argent au lancer du poids et la médaille d’or au lancer du disque, ce qui allait devenir son épreuve de choix.

Aux Jeux parapanaméricains de Toronto en 2015, Foessel a décroché trois médailles sous les yeux de sa famille et de ses amis, dont la médaille d’or au lancer du disque F38 (femmes). Elle s’est démarquée à la même épreuve aux Championnats du monde d’athlétisme du CIP en 2019, remportant la médaille de bronze et établissant un nouveau record canadien de 33,37 mètres.

Foessel était parmi les seuls quatre athlètes canadiens à remporter une médaille lors de ces championnats (Lakatos en était un autre), et personne ne devrait s’étonner si elle se hisse de nouveau sur le podium, cette fois sur la plus grande scène au monde, lors de la compétition à Tokyo le 4 septembre.

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